LE COURONNEMENT D’ÉPINES

Le couronnement d’épines, Souffrance et espérance des peuples

Notre-Dame de Chartres

Notre-Dame de Chartres

En 1921, en visite à Chartres, le directeur du musée de Philadelphie, aperçut dans la crypte deux ceintures de provenance amérindienne. Il découvrit qu’elles furent offertes en vœu à Notre-Dame de Chartres par les Hurons-Wendats et les Abénaquis, l’une en 1674 et l’autre en 1699. Ces ceintures sont toujours visibles à Chartres.

Les Hurons-Wendats, s’étant réfugiés à Québec, entendirent parler avec enthousiasme de Notre-Dame de Chartres par un jésuite originaire de Chartres. Alors pourchassés et décimés, ils voulurent se placer sous la protection de Notre-Dame et manifester leur confiance envers elle en lui offrant un objet précieux, signe d’alliance: une ceinture en Wampums* portant l’inscription: Virgini pariturae-votum huronum**

Cet extrait de la lettre envoyé à Chartres, à l’époque, montre leur considération pour Notre-Dame:
«Sainte Vierge, combien est grande notre joie de savoir que bien avant notre naissance, la ville de Chartres avait construit pour vous une église.» avec l’inscription «à la Vierge qui doit enfanter».

En souvenir de ce geste, les responsables du sanctuaire envoyèrent aux Hurons du Canada un reliquaire portant l’image de Marie, qu’ils accompagnèrent de prières qui se firent pendant neuf jours à Chartres, aux intentions des amérindiens. Ce reliquaire fut placé dans l’église de Notre-Dame de Lorette de Québec.

L’évêque de Montréal, Ignace Bourget, au 19e siècle, visita Chartres et renoua les liens entre Notre-Dame de Chartres et Montréal.

*Petites perles ou coquillages
**Vœu des Hurons à la Vierge qui doit enfanter

Le couronnement d’épines

Notre-Dame de Chartres, bénis toutes les nations présentes au Canada,

Notre-Dame de Chartres, prie pour nous
Notre-Dame du Canada, prie pour nous

Réciter la dizaine…

Josée Trudelle